LE VILLAGE DE MARAÚ
Chef-lieu de la commune, le village de Maraú se situe au mileu de la péninsule, sur le côté tourné vers la baie et le Rio Maraú. Loin des plages et des touristes, difficile d'accès, ce village de pêcheurs conserve le rythme de vie et les traditions d'antant. Ses vieilles rues et ses habitants accueillants valent une visite.
HISTOIRE
Maraú a été fondé en 1705 par des frères capucins italiens sur l'emplacement d'un village
d'indiens nommé "Mayrahú".
On sait très peu de chose sur la tribu indigène qui a depuis disparu.
Nul ne sait à quelle branche elle appartenait.
Le district de Mayrahú a été officialisé en 1717. La chapelle
construite par les frères capucins a alors été élevée à la catégorie de paroisse par l'archevèque Dom
Sebastião Monteiro da Vide,
sous le nom de "São Sebastião de Mayrahú".
Le 30 mars 1938, le village est devenu une commune indépendante et a reçu le nom actuel de "Maraú".
En 1860, l'Angleterre a obtenu le droit
d'installer une usine de distillation de kérosène sur les rives du Rio Maraú.
L'usine n'a fonctionné que pendant 4 ans. Elle employait environ 500 ouvriers et possédait un chemin de fer avec deux locomotives. Elle
produisait du kérosène, mais aussi des bougies, du savon, de l'acide sulfurique
et du papier ciré pour envelopper les aliments.
Les ruines de l'usine et de la voie ferrée sont encore visibles aujourd'hui.
LE RIO MARAÚ
Le village de Maraú est un bon point de départ pour
explorer le Rio Maraú, nom du bras de la Baie de Camamu que s'étend vers le sud
sur des dizaines de kilomètres et qui sépare la
péninsule du continent. Peu recherché par la majorité des
touristes qui préfère les plages, le Rio Maraú cache des paysages
splendides de mangrove et de forêt.
TREMEMBÉ
En remontant le Rio Maraú on arrive à Tremembé, petit village
de pêcheurs où l'accès était encore recemment seulement possible par bateau. La
grande attraction de l'endroit est une grande cascade qui tombe
directement dans les eaux de la baie (photo ci-dessous). Le village de Tremembé
et la sympathie de ses habitants valent la peine d'y passer un moment.